Précédent

15 % des nouveaux indépendants qui s’établissent en Belgique le font en Région de Bruxelles-Capitale. 71 % sont des hommes

Région de Bruxelles-Capitale, le 3 décembre 2024 – En 2023, ce sont à nouveau 18 338 indépendants qui se sont lancés en Région de Bruxelles-Capitale, soit à peu près le même nombre qu’en 2022. En 2023, la proportion de starters parmi les indépendants installés dans la Région a été particulièrement élevée, avec pas moins de 14,8 %. À titre de comparaison, les starters représentaient 9,5 % de l’ensemble des indépendants en Belgique à la même période. Ces 18 338 starters représentent également 15,24 % de tous les starters de 2023, toutes régions confondues. Les secteurs les plus populaires sont la construction avec 6597 starters et les professions libérales avec 5306 starters. L’âge moyen du starter bruxellois est de 35 ans et 1 mois, ce qui est inférieur à l’âge moyen du starter à l’échelle nationale. Par ailleurs, la proportion d’hommes parmi les starters est particulièrement élevée : 71,3 % d’hommes contre 28,7 % de femmes, un déséquilibre encore plus important que le ratio 62/38 au niveau national. C’est ce que révèle l’analyse des derniers chiffres de l’Institut national d’assurances sociales pour travailleurs indépendants (INASTI) réalisée par la caisse d’assurances sociales Acerta. 

  • En 2023, un peu plus de 18 300 personnes se sont à nouveau lancées comme indépendant en Région de Bruxelles-Capitale, soit 15 % de l’ensemble des starters de notre pays ; 
  • Le plus grand groupe, qui compte un peu moins de 6600 starters, a opté pour le secteur de la construction ; 5300 indépendants se sont quant à eux installés en profession libérale ; 
  • En 2023, les starters représentaient près de 15 % de l’ensemble des indépendants actifs en Région de Bruxelles-Capitale ; 
  • Au total, la Région compte aujourd’hui près de 124 000 indépendants. Il s’agit pratiquement d’un statu quo par rapport à 2022 ; 
  • L’âge moyen du starter en Région de Bruxelles-Capitale est remarquablement bas : à peine 35 ans. L’âge moyen des indépendants en général y est également bas, à savoir 44,5 ans ; 
  • Avec 71 %, la proportion d’hommes parmi les starters est particulièrement élevée, à la fois en termes absolus et par rapport au ratio hommes-femmes au niveau national ; 

La Région de Bruxelles-Capitale : le territoire choisi par 15 % des starters de notre pays

En 2023, l’INASTI a dénombré 18 338 nouveaux indépendants en Région de Bruxelles-Capitale, soit pratiquement un statu quo par rapport à 2022. Ces 18 338 starters représentent 15,24 % de tous les indépendants qui se sont lancés dans notre pays en 2023. Au total, le nombre d’indépendants actifs dans la Région a donc atteint 123 872 en 2023, soit à peu près le même nombre que l’année précédente, ce qui correspond à près de 10 % de l’ensemble des indépendants installés en Belgique. 

Illustration 1 : indépendants (qui débutent) en Région de Bruxelles-Capitale, 2019-2023, nombres absolus et proportion par rapport aux chiffres nationaux – chiffres INASTI 2023

La construction et les professions libérales : les secteurs les plus populaires parmi les indépendants qui débutent en Région de Bruxelles-Capitale

La plupart des starters de la Région de Bruxelles-Capitale ont opté pour les secteurs de la construction et des professions libérales, avec respectivement 6597 et 5306 indépendants de plus en 2023. Tous secteurs confondus, il s’agit donc pratiquement d’un statu quo pour la Région de Bruxelles-Capitale en termes de nombre de starters (-0,7 %).  

Illustration 2 : indépendants qui débutent en Région de Bruxelles-Capitale, chiffres absolus 2022 et 2023 et évolution ; chiffres nationaux à titre de comparaison – chiffres INASTI 2023

Près d’un indépendant sur sept est un « starter » en Région de Bruxelles-Capitale

En 2023, 14,8 % des indépendants de la Région se sont lancés cette même année. À titre de comparaison, au niveau national, seuls 9,5 % de tous les indépendants sont des starters. En Flandre, ils sont 9,1 % et en Wallonie, ils ne dépassent même pas les 8,5 %. Cette part de 14,8 % est toutefois inférieure à celle de 2019, qui était de 17,9 %. 

Illustration 3 : indépendants qui débutent, proportion par rapport à l’ensemble des indépendants, 2019-2023 – chiffres INASTI 2023

À Bruxelles, le starter est plus jeune que la moyenne et le déséquilibre hommes-femmes est encore plus marqué

Les indépendants qui ont franchi le pas en 2023 en Région de Bruxelles-Capitale avaient en moyenne 35 ans et 1 mois, soit 10 mois de moins que la moyenne nationale. L’ensemble des indépendants bruxellois sont aussi nettement plus jeunes que la moyenne de notre pays : 44 ans et 5 mois, contre 46 ans et 10 mois.  

Quant à la proportion d’hommes et de femmes chez les starters, elle est encore plus déséquilibrée en Région de Bruxelles-Capitale, puisqu’on y dénombre 71,3 % d’hommes contre 28,7 % de femmes. Au niveau national, le déséquilibre est en effet un peu moins prononcé : 62,4 % d’hommes contre 37,6 % de femmes en 2023. 

Illustration 4 : âge moyen et ratio H/F des indépendants (qui débutent) en Région de Bruxelles-Capitale et dans l’ensemble de la Belgique – chiffres INASTI 2023

Sander Vanbellingen, responsable régional Starters et Indépendants chez Acerta, explique : « Le statut d’indépendant ne cesse de gagner en popularité. Ce succès s’explique sans doute par le fait que le filet de sécurité sociale des indépendants corresponde de plus en plus à celui des salariés, ce qui réduit les inconvénients. Le statut d’indépendant offre également une certaine liberté dont le salarié ne peut pas bénéficier. En outre, certaines formations mènent plus rapidement que d’autres à une carrière d’indépendant : la médecine, le droit, le notariat, etc. Toutefois, vous pouvez aussi choisir d’exercer toute une série d’autres professions en tant qu’indépendant, que ce soit en profession libérale ou non. Le terme de profession “libérale” est d’ailleurs quelque peu trompeur, car il s’agit justement d’une catégorie de professions indépendantes qui nécessitent une formation spécifique. » 


À propos des chiffres   

L’analyse est basée sur les chiffres de l’Institut national d’assurances sociales pour travailleurs indépendants (INASTI).   


Des questions en tant que journaliste?

Veuillez contacter Acerta – Sylva De Craecker

+32 478 27 93 62
Sylva.De.Craecker@acerta.be

Partagez cet article