Actions syndicales en vue
La journée internationale des droits des femmes du 8 mars 2023 donne lieu à des actions syndicales et les transports en commun font grève le 10 mars 2023
La journée internationale des droits des femmes a lieu le 8 mars et des actions syndicales sont prévues dans plusieurs villes ce jour-là. En outre, les transports en commun ont annoncé une grève le 10 mars.
Un travailleur participant aux actions ne travaille pas et n’a pas droit au salaire journalier garanti. Un travailleur gréviste ne doit pas être indemnisé par son employeur.
En tant qu’employeur, vous ne pouvez pas interdire à votre travailleur de participer à ces actions ni le sanctionner pour ne pas avoir travaillé ce jour-là. La grève est un droit du travailleur. Il ne s’agit pas d’une absence non autorisée.
Le travailleur qui ne participe pas à la grève et qui veut recevoir un salaire pour ce jour-là doit au moins quitter son domicile et faire l’effort de se rendre au travail. S’il n’arrive pas au travail ou s’il arrive trop tard, ce travailleur ne touchera le salaire journalier garanti que dans la mesure où la cause de son retard s’est produite sur le chemin du travail et est totalement indépendante de sa volonté. Une grève soudaine des transports en commun illustre cette situation.
S’il s’agit d’une grève planifiée, le travailleur n’a pas droit au salaire journalier garanti. Une grève annoncée permet de prendre des mesures de manière anticipée pour arriver au travail en temps voulu.
Si un travailleur se rend au travail et souhaite travailler mais qu’une grève l’en empêche, ce travailleur peut demander une allocation à l’ONEM. Cela nécessite une décision positive du comité de gestion de l’ONEM.
Bien sûr, en tant qu’employeur, vous pouvez convenir avec vos travailleurs de travailler à domicile ce jour-là. Il s’agit peut-être de l’alternative qui permet d’éviter les problèmes liés à l’arrivée ou non au travail et au travail à proprement parler.