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La SNCB fait grève le 5 octobre

La décision finale du front commun ne sera prise que lundi soir, 3 octobre, mais il est pratiquement certain qu'il y aura une grève de 24 heures à la SNCB. Cette grève commencera à 22 heures le mardi soir et durera jusqu'à 22 heures le mercredi soir.

Il est dès lors probable que vos travailleurs arrivent en retard voire pas du tout sur leur lieu de travail. Devez-vous leur payer leur rémunération complète?

Si votre travailleur doit travailler à domicile en raison des mesures liées au grève, il peut bien sûr se contenter de prester à domicile comme convenu et a droit à une rémunération.

Si votre travailleur doit se rendre sur le lieu de travail, mais qu'il ne peut pas s'y rendre, il ne faut pas toujours lui payer sa rémunération. Le travailleur qui ne participe pas à une manifestation, mais qui, en raison de celle-ci, ne parvient pas à se rendre sur son lieu de travail ou y arrive en retard, a droit au salaire journalier garanti. À condition de pouvoir prouver que son retard est dû à un événement imprévu indépendant de sa volonté survenu sur le chemin du travail. Il doit également avoir fourni les efforts suffisants dans le but de rejoindre l’entreprise. Il ne peut bien sûr pas avoir participé lui-même à l'action.

En général, les manifestations sont annoncées à l'avance et relayées dans les médias. La grève dont il est question a été largement relayée dans les médias. Dans ce cas, la raison du retard ou de l’absence éventuelle n'est pas inattendue et le travailleur aura eu la possibilité de prendre des mesures pour arriver à temps. Dans cette situation, si le travailleur n’arrive pas sur son lieu de travail ou y arrive en retard, il n'a pas droit au salaire journalier garanti.

Si votre travailleur ne trouve pas de solution pour arriver à l’heure au travail, il peut alors demander un jour de congé ou un jour de travail à domicile et ainsi recourir au télétravail occasionnel. Ces options sont bien sûr toujours soumises à votre approbation. 

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