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Accord sectoriel dans la commission paritaire auxiliaire pour employés (CP 200)

Dans la soirée du vendredi 2 juin, syndicats et employeurs ont atteint un projet d’accord dans lequel ont été conclus les accords pour la période 2017-2018. Ceux-ci concernent e.a. le pouvoir d’achat, les RCC (ancienne prépension) et le crédit-temps. Vous trouverez les grandes lignes de ce projet d’accord ci-après. Il ne s’agit toutefois que d’un projet qui doit donc encore être signé. Il pourrait donc être soumis à des modifications.

Pouvoir d'achat

Les échelles salariales minimales sectorielles et les salaires mensuels bruts réels augmenteront de 1,1 pour cent à partir du 1er octobre 2017. Les entreprises ont la possibilité d’octroyer d’autres avantages équivalents au lieu d’une augmentation salariale, et ce, jusqu’à fin septembre 2017.

RCC, crédit-temps et emploi de fin de carrière

Les régimes de RCC et de crédit-temps, emplois de fin de carrière inclus, sont prolongés.

Le droit au crédit-temps motivé pour soins est étendu à 51 mois (au lieu de 48) pour chaque travailleur en service depuis 5 ans.

Emploi de fin de carrière : la possibilité de réduire, dès 55 ans, les prestations de 1/5e ou à mi-temps avec allocations reste d’actualité pour les travailleurs pouvant présenter une carrière de 35 années, ayant effectué un métier lourd ou pouvant attester de 20 années de travail de nuit. Dans ce cas, une condition d’au moins 2 ans d’ancienneté dans l’entreprise est d’application.

RCC : dès 58 ans en 2017 et 59 ans en 2018 pour les personnes ayant exercé un métier lourd ou effectué du travail de nuit. Condition : une carrière de 33 ans et 10 ans d’ancienneté dans l’entreprise.  

Formation

En ce qui concerne la formation, la CCT existante est prolongée de 1 an pour 2018. Les travailleurs ont systématiquement droit, cette année et la suivante, à 2 jours de formation par an.

Mobilité

Pour le remboursement des frais de déplacements domicile-lieu de travail avec un véhicule privé, le montant limite brut annuel passe de 26 250 euros à 27 750 euros. Dans la pratique, cela signifie qu’en tant qu’employeur, vous ne devez payer que les frais de transport privé de vos travailleurs qui gagnent moins de 27 750 euros et non plus 26 250 euros.

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