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Grève des chemins de fer du 21 février au 2 mars

En raison d’une grève d’une partie du personnel de la SNCB, le nombre de trains en service sera réduit du vendredi 21 février au dimanche 2 mars. Cette mesure peut affecter les travailleurs qui se rendent au travail en train.

Les travailleurs qui sont aptes au travail, qui se sont rendu normalement au travail et qui, pour une raison indépendante de leur volonté, arrivent en retard au travail ou sont dans l’incapacité de s’y rendre, ont en principe droit au salaire journalier garanti. Le salaire journalier garanti est le salaire dû par un employeur pour les heures de travail qui n’ont pas été prestées ce jour-là. 

Une grève des chemins de fer peut être considérée comme une cause indépendante de la volonté du travailleur. Toutefois, il s’agit ici d’une grève annoncée qui a déjà fait l’objet de nombreuses communications. En outre, si l’entreprise veille elle aussi à annoncer la grève de la SNCB, le travailleur pourra prendre des mesures pour se rendre au travail ce jour-là, mais d’une manière différente. Nous vous conseillons donc de prévenir votre personnel qu’une grève de la SNCB aura lieu. En procédant de la sorte, vous rendrez en effet le caractère imprévu de cette grève difficilement défendable. Le travailleur ne pourra alors pas prétendre au salaire garanti. 

Pour le deuxième jour de grève et les jours suivants, le travailleur est considéré comme suffisamment informé, ce qui rend très difficile la justification du droit au salaire journalier garanti. 

Pour limiter les conséquences de la grève, vous pouvez également permettre à vos travailleurs de télétravailler ou de prendre un jour de congé

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