Résultats du scan de bien-être : comment se portent vraiment nos indépendants ?

Un travail valorisant : la clé du bonheur

Les indépendants sont connus pour leur passion et leur persévérance, ce qui se reflète dans nos chiffres : 50 % se disent très passionnés par leur travail et 85 % font preuve d’une grande ténacité dans leur esprit d’entreprise. En termes d’épanouissement, les indépendants se situent plutôt dans la moyenne : 51 % se disent moyennement épanouis, 34 % le sont particulièrement, et 15 % ne le sont pas beaucoup.  

En outre, 53 % des indépendants trouvent leur travail très valorisant, en particulier dans le secteur des soins et des professions libérales. Le caractère valorisant d’une profession est un facteur important de persévérance et de résilience : les personnes qui considèrent que leur travail a du sens restent motivées, même en cas d’échec. 

Charge de travail élevée

Malgré leur passion et leur persévérance, les indépendants doivent faire face à une charge de travail importante :

• 44 % connaissent des niveaux élevés de stress.
• Ce sont surtout les moins de 25 ans et les 25-34 ans qui sont les plus souvent touchés par ce phénomène (48,3 % et 56,2 %).
• Les plus de 65 ans sont quant à eux les moins stressés (19,3 %).

Ce sont d’ailleurs ces deux mêmes catégories qui présentent le plus et le moins de symptômes de burn-out : 6 % (25-34 ans) contre 2,1 % (65 ans et plus). En moyenne, les indépendants sont 4 % à ressentir souvent des symptômes de burn out et 25 % à y être parfois confrontés. En outre, 31 % des indépendants admettent se faire souvent du souci pour leur travail. Dans l’horeca (50,5 %), l’agriculture (40,8 %) et la construction (40,1 %), ce pourcentage atteint des niveaux encore plus élevés.

Vous souffrez vous aussi de symptômes d’anxiété ou de burn-out ? La pleine conscience, la méditation, l’exercice physique et les exercices de relaxation peuvent ralentir la spirale sans fin des tracas et vous permettre de respirer à nouveau. 

Pression liée à la joignabilité

Souvent, les indépendants continuent à travailler même lorsque leur corps leur fait comprendre qu’il faut s’arrêter :  

• 62 % ont déjà poursuivi leur travail alors qu’ils avaient réellement besoin de repos
• pour 30 % d’entre eux, cela se produit même plus de cinq fois par an

La pression que ressentent les indépendants à être toujours joignables joue également un rôle néfaste. 49 % subissent une forte pression liée à cette joignabilité, ce qui perturbe généralement leur équilibre entre vie professionnelle et vie privée.  

N’oubliez pas qu’avant d’être indépendant, vous restez un humain. Il est donc essentiel que vous vous fixiez des limites claires et prévoyiez des moments de repos. Pour ce faire, n’hésitez pas à les planifier dans votre agenda.

Parler à quelqu’un : une solution qui n’est pas toujours évidente

Près de la moitié des indépendants (44 %) estiment que leur travail est largement reconnu, mais 24 % ne partagent pas cet avis. Le soutien social demeure également un défi : 32 % disent recevoir un soutien social important, tandis que 27 % se sentent souvent seuls. Après tout, les travailleurs ont des collègues et un service RH à qui ils peuvent faire part de leurs préoccupations. Pour les indépendants, ce n’est pas le cas la plupart du temps. 

L’entrepreneuriat peut être synonyme de solitude, et ce sont principalement les jeunes qui en souffrent. Ils travaillent de longues heures, peinent à trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie privée et ressentent une pression constante par rapport à leurs résultats. En outre, contrairement aux entrepreneurs plus âgés, ils n’ont pas encore accumulé de réserves financières importantes, ce qui représente un stress supplémentaire. Une grande responsabilité repose sur leurs épaules et ils ne peuvent pas toujours compter sur la compréhension de leur entourage. 

Parler de ses soucis peut être un énorme soulagement et permet de découvrir de nouvelles perspectives. Les indépendants sont souvent livrés à eux-mêmes, mais cela ne signifie pas pour autant qu’ils n’ont pas besoin de quelqu’un à qui parler. Malheureusement, les délais d’attente chez les psychologues et les thérapeutes sont souvent longs, ce qui entrave également la recherche d’aide. 

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