Grève le 7 novembre !
Les syndicats du secteur à profit social ont déposé un préavis de grève pour le jeudi 7 novembre.
Dans le secteur à profit social, il existe des accords que ne désavantagent pas les patients et les résidents dans les soins thérapeutiques ou de base. Sous certaines conditions, le personnel peut être réquisitionné.
Pour le reste, nous tenons à rappeler quelques principes en matières de grève :
Les travailleurs ont le droit de participer à ces actions. L’exécution d’un contrat de travail signifie qu’un travailleur travaille et que son employeur lui verse un salaire en retour. Le fait que les travailleurs fassent grève et ne travaillent donc pas a pour effet que, en tant qu’employeur, vous n’êtes pas tenu de payer le salaire pour ce jour-là.
Si votre travailleur est absent pour participer à cette action, vous ne pouvez pas décider que son absence est injustifiée. La participation à ces actions ne justifie pas non plus en soi un licenciement pour motif grave.
Les travailleurs qui souhaitent travailler se rendront sur leur lieu de travail et recevront leur salaire normal pour leurs prestations. Faites savoir dans votre entreprise que des actions sont prévues le 7 novembre et qu’elles pourraient rendre le chemin du travail plus difficile. Si les travailleurs volontaires sont en retard au travail ou ne s’y rendent pas, ils recevront la rémunération pour ce jour-là si la raison du retard s’est produite sur le chemin du travail et est indépendante de leur volonté. Un évènement soudain sur le chemin du travail, tel qu’un accident, en est un exemple. Ces actions syndicales ne sont pas considérées comme un évènement soudain. Ces mesures sont annoncées et l’on peut s’attendre à ce que le travailleur fasse des efforts raisonnables pour arriver à l’heure au travail. Partir plus tôt ou faire du covoiturage peut être considéré comme raisonnable.
Une fois que les travailleurs sont arrivés au travail, s’il ne peuvent pas commencer ou continuer à travailler en raison de cette grève, aucun salaire journalier garanti n’est dû. En tant qu’employeur, vous ne devez pas compléter le salaire journalier normal dans une telle situation. Le travailleur qui souhaite être indemnisé pour cette journée devra s’adresser à l’ONEM.
Lorsque cela est possible, le télétravail peut être l’alternative.