Bien-être mental : comment se portent réellement vos collaborateurs ?
Les employeurs voient le bien-être mental de leurs collaborateurs sous un meilleur jour : 8 sur 10 pensent que leurs travailleurs se sentent bien, voire très bien, dans leur peau. Ces derniers ne le vivent (vraiment) pas toujours de cette manière, selon une enquête menée par Acerta et Stepstone auprès de plus de 2500 travailleurs belges.
Écart de bien-être entre les employeurs et les travailleurs
Les employeurs prennent de plus en plus de mesures pour protéger leurs collaborateurs des contraintes psychosociales. Il s’agit notamment de l’introduction d’horaires de travail variables (70 %), de travail à temps partiel (46 %) et de travail à domicile (42 %). C’est un bon début, car les travailleurs mentionnent à leur tour les mêmes initiatives pour améliorer leur bien-être mental, mais dans un ordre différent (32,5 %, 13,7 % et 36,5 %).
Pourtant, l’écart de perception en matière de bien-être mental reste important : 8 employeurs sur 10 pensent que leurs collaborateurs se sentent bien, voire très bien dans leur peau, alors qu’à peine la moitié (50,3 %) des travailleurs sont d’accord avec cette affirmation. 1 personne sur 5 (22,1 %) se sent mal ou très mal au travail.
Soucis d’argent et autres tracas
Parmi les travailleurs qui ne se sentent pas bien dans leur peau, ce sont surtout les 40-50 ans (26 %) qui sont les plus stressés. Le stress dû au travail lui-même (38 %) semble être un coupable pour tous les groupes d’âge. Les autres facteurs énergivores sont : un équilibre perturbé entre le travail et la vie privée (35 %), des problèmes dans la vie privée (23 %) et la situation économique actuelle (18,3 %).
Avec la hausse des prix de l’énergie, l’inflation et l’incertitude économique, de nombreux travailleurs s’inquiètent constamment de leur propre situation financière. Cela affecte le travail et donc les employeurs. Les travailleurs souffrant de stress financier se sentent moins bien, moins productifs et sont plus susceptibles de s’absenter du travail. Il y a donc toutes les raisons de prendre cette question au sérieux.
Passer à l’action au sujet du bien-être mental
Collecte d’informations
Bien que l’attention portée à la santé mentale devienne de plus en plus une priorité, sa mise en pratique s’avère moins évidente. Pour cela, il faut bien sûr disposer des bonnes informations. Des informations sur l’état mental de vos collaborateurs.
Une bonne conversation entre l’employeur et l’employé peut apporter de nombreux éclaircissements. Les responsables jouent un rôle clé à cet égard. Ils sont les premiers sur le terrain, à écouter les collaborateurs. Une enquête quantitative qui identifie les causes du stress sur votre lieu de travail est un moyen plus objectif de collecter des données. En fonction des résultats, vous pouvez mettre en place des actions ciblées.
Déconnexion pour plus de connexion
Depuis le 1er avril 2023, les employeurs doivent avoir convenu du droit de déconnexion en dehors des heures de travail. Parce qu’en plus de parler et de se connecter, savoir lâcher le travail est au moins aussi important pour la santé mentale des travailleurs.
Notre enquête montre que près de 6 travailleurs sur 10 (57,4 %) connaissent les accords sur l’utilisation des outils de communication numérique dans leur entreprise. Vos employés ne sont pas encore au point ? Assurez-vous qu’ils en sont informés et qu’ils peuvent appliquer ces directives. Vous pouvez aller plus loin et proposer des conseils concrets qui contribuent à un meilleur bien-être mental. Par exemple : désactiver les notifications après les heures de travail, ne pas répondre aux messages Whatsapp liés au travail après 18 heures, etc.
Faire du bien-être mental une réalité ?
Augmenter le bien-être mental sur le lieu de travail ? Comptez sur l’expertise d’Acerta pour vous soutenir, vous et vos employés.
Écrit par
Teamleader Centre de Connaissances