Soigner le bien-être mental au travail dans votre entreprise

Le travailleur belge est absent pour cause de maladie pendant 7,5 jours en moyenne. Il s’agit d’un chiffre élevé, qui coûte aussi beaucoup de temps aux employeurs. Et ce, alors que la plupart d’entre eux estiment que tout se passe très bien avec leur personnel. La raison d’un jour de maladie n’est évidemment pas toujours la même, mais le bien-être au travail joue un rôle clé dans le bien-être général d’un travailleur.  

Nous avons répertorié pour vous ce que vous devez faire si votre travailleur tombe malade. 

Vos travailleurs sont des personnes à part entière. Leurs facteurs de stress ne se limitent pas au travail quotidien, ils sont également présents dans leur vie privée : soucis financiers, problèmes de santé, échéances à respecter, changements dans la société auxquels ils doivent s’adapter... Tous ces éléments peuvent influencer leur bien-être mental.  

Les travailleurs qui se sentent bien dans leur peau fournissent de meilleures prestations. Ils sont présents plus souvent et s’acquittent de leurs tâches de manière satisfaisante. Et ce, parce qu’ils ont la capacité mentale de bien effectuer leur travail. Outre les prestations, il existe bien sûr d’autres avantages : votre travailleur donne le ton pour un bon sentiment d’appartenance, il est motivé et il transmet cette même énergie positive à ses collègues, ses clients et ses fournisseurs.  

Parfois, le bien-être sur le lieu de travail commence déjà par choisir les bonnes personnes pour les bons postes. Vous simplifiez ce processus de choix grâce aux assessments. 

Les travailleurs motivés se sentent mieux dans leur peau. Mais comment un employeur peut-il motiver son équipe ? Les experts d’Acerta Consult aident volontiers les responsables à l’aide du modèle ABC, une théorie scientifique basée sur les trois besoins de base des travailleurs : autonomie (Autonomy), appartenance (Belonging) et compétences (Competence). En vous concentrant sur ces besoins, vous augmentez la motivation de votre équipe. 

L’écart de perception est la différence entre la façon dont les employeurs et les travailleurs perçoivent la santé mentale du travailleur. Et cet écart est grand. Huit employeurs sur dix estiment que leurs travailleurs se sentent bien, voire très bien, dans leur peau. Pourtant, seule la moitié des travailleurs interrogés partagent cet avis. Cela montre que les employeurs ont encore du chemin à parcourir dans leur connaissance du ressenti des travailleurs. 

Un employeur peut se poser des questions sur l’absentéisme pour cause de maladie si un travailleur est absent pendant une longue période. Quand et pendant combien de temps l’absentéisme est-il toléré ? Comment abordez-vous ce point ? Approfondissez le sujet grâce à cet article.   

Même si le télétravail est devenu courant, l’autonomie n’a pas forcément amélioré le bien-être mental des travailleurs. En effet, le travail à domicile dissipe également la frontière entre travail et vie privée. Quand votre journée de travail se termine-t-elle ? Lorsque vous refermez votre ordinateur portable ? Pour de nombreux travailleurs, ce n’est pas si simple. La présence directe de leurs collègues et/ou responsables manque aussi à certaines personnes.  

Pour plus de perspectives sur le travail hybride, cliquez ici. 

Depuis le 1er avril 2023, un employeur doit conclure des accords avec ses travailleurs sur la délimitation des heures de travail. En effet, le nouveau deal pour l’emploi leur accorde le droit à la déconnexion. Plus concrètement, votre travailleur a le droit de se couper complètement de son travail après les heures de travail. Notre avis ? Donnez à vos travailleurs des conseils concrets qui contribuent à améliorer leur bien-être mental. Recommandez-leur par exemple de ne pas répondre aux e-mails ou aux messages après 18 heures et de désactiver les notifications. 

Vous occupez des travailleurs ? Dans ce cas, vous avez également besoin d’un service interne pour la prévention et la protection au travail (SIPPT). Si vous comptez moins de 20 travailleurs, vous pouvez jouer le rôle de conseiller en prévention intervenant dans ce cadre. Un SIPPT examine les risques, étudie les causes des accidents du travail, élabore un plan global de prévention, informe sur la législation et donne des avis. Il peut également s’intéresser à la politique relative au bien-être psychosocial.  

Si votre entreprise dispose d’un SIPPT, vous pouvez charger cet organe de sonder régulièrement la satisfaction au travail et le bien-être mental de vos travailleurs, afin de pouvoir prendre des mesures en temps voulu si des problèmes surviennent. 

Si vous avez besoin de chiffres concrets, faites mesurer le bien-être sur votre lieu de travail.  

Vous pouvez également soutenir vos travailleurs qui télétravaillent régulièrement à l’aide de quelques mesures simples. Tout d’abord, l’implication est cruciale. Ne vous contentez pas d’envoyer un simple message, mais organisez par exemple une enquête ou un entretien pour vraiment aborder leurs besoins et leurs souhaits. Vous pourrez également y répondre. Une telle enquête est aussi utile pour savoir si chacun se sent encore à l’aise à la place qui lui a été attribuée. Si certains travailleurs ont entre-temps d’autres ambitions ou souhaitent évoluer vers une autre fonction, vous interviendrez à temps pour leur proposer des options intéressantes en interne et ne pas les perdre au profit d’un autre employeur.  

Par ailleurs, ne sous-estimez pas l’importance du développement personnel et de la formation : vos travailleurs veulent se sentir compétents. En proposant des formations en ligne ou en présentiel, vous donnez à vos travailleurs le sentiment d’atteindre leurs objectifs et de travailler sur eux-mêmes.  

Saviez-vous que votre politique salariale peut également motiver les travailleurs à donner le meilleur d’eux-mêmes ? Apprenez par exemple à rémunérer selon le modèle ABC. 

Les travailleurs ont besoin de clarté. Élaborez donc une bonne politique en matière d’absences et de maladie et suivez de près l’absentéisme – pas dans une optique de contrôle, mais plutôt pour montrer votre implication. Un employeur peut créer de cette manière une culture de travail ouverte et votre travailleur sera plus enclin à vous parler d’éventuels problèmes liés au travail.  

Faire établir une politique d’absentéisme pour votre entreprise ? Demandez le soutien d’Acerta ici. Nous sommes également à votre disposition pour accompagner une réintégration. 

Par ailleurs, payer, remplacer et suivre un travailleur malade coûte de l’argent. Et cela peut potentiellement alourdir la charge de travail des collègues. Pour éviter cela, mieux vaut prévenir que guérir : investissez dans la prévention. Cela vous permettra de limiter les risques de  burn out, par exemple. 

Vous avez un responsable des RH ? Cette personne peut (en collaboration avec le conseiller en prévention) intégrer une politique en matière de bien-être et de présences dans la politique générale des RH. Si les ressources humaines sont neutres, elles prêtent également une oreille attentive et offrent un lieu sûr au travailleur. En leur faisant poser les bonnes questions, tant aux travailleurs présents qu’aux absents, vous pouvez sonder la situation dans votre entreprise.